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- La famille ZAY est l'une des quatre familles à l'origine de la communauté messine, autorisée à résider en 1567. Elle est peut-être originaire du Portugal ou d'Espagne, en passant par la Zé...lande.
Selon l’arrêt du Gouverneur de Vieilleville, gouverneur de la ville, ils étaient tenus de payer un droit d’entrée de 200 écus ainsi qu’une taxe de séjour annuelle d’un montant de 200 francs messins. Ils se voyaient interdire de « s’habituer et loger es grandes rues de cette ville ni aux grandes places de ladite ville ». Le taux des intérêts qu’ils étaient autorisés à percevoir pour leurs prêts était de un denier par livre et par semaine (soit environ 20%). Il leur était interdit de tenir en gage des armes de guerre et ils étaient tenus « eux et leurs familles de fréquenter une fois le mois pour le moins les sermons et prédications qui se font aux églises de cette ville, sous peine de quarante sols d’amende ».
Gerson est encore en vie en 1595 car il figure sur la liste constitutive de la communauté où il n'est nommé que par son prénom ; il est décédé peu après. Le nom "ZAY" ou "de ZAY" est porté par ses descendants. (Diamant-Berger).
Pascal Faustini dans « la Communauté juive de Metz et ses familles » a établi les éléments dont nous disposons aujourd’hui :
Il est un des quatre juifs admis à résider à Metz en 1567. Selon l’arrêt du Gouverneur de Vieilleville, gouverneur de la ville, ils étaient tenus de payer un droit d’entrée de 200 écus ainsi qu’une taxe de séjour annuelle d’un montant de 200 francs messins. Ils se voyaient interdire de « s’habituer et loger es grandes rues de cette ville ni aux grandes places de ladite ville ». Le taux des intérêts qu’ils étaient autorisés à percevoir pour leurs prêts était de un denier par livre et par semaine (soit environ 20%). Il leur était interdit de tenir en gage des armes de guerre et ils étaient tenus « eux et leurs familles de fréquenter une fois le mois pour le moins les sermons et prédications qui se font aux églises de cette ville, sous peine de quarante sols d’amende ».
Gerson Eliezer ZAY a eu quatre enfants parmi lesquels Salomon Israël Zay.
Pour la documentation sur les familles messines, nous avons pu utiliser les travaux de Pascal Faustini « La communauté juive de Metz et ses familles, 1565-1700 » (chez l’auteur, 14 boulevard Hildegarde, 57100-Thionville), de Pierre-André Meyer « Tables du registre d’état civil de la communauté juive de Metz, 1717-1792 » (édité par le Cercle de Généalogie Juive), de Jean Fleury « Contrats de mariage juifs en Moselle avant 1792 » (édité par le Cercle de Généalogie Juive).
(Flascu)
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